Trek dans le nord du Vietnam : les rizières de Hoang Su Phi
Partir en trek dans le nord du Vietnam, voilà le rêve de nombreux marcheurs. C’est votre cas ? Alors, laissez-nous vous glisser quelques mots magiques : randonnée, rizières, montagnes. Si rien qu’avec ça, vous ne ressentez pas une pointe d’excitation, c’est qu’il vous en faut plus. Rendez-vous en fin d’article pour nous dire si vous êtes partant(e) pour vous lancer à l’aventure !
Partir en trek au nord du Vietnam : que faut-il savoir ?
Vous avez toujours rêvé de voir les rizières en terrasse ? Les nuages au fond de la vallée, les buffles ? Pas la peine de chercher plus loin : un circuit dans le nord du Vietnam vous projette au cœur d’un patrimoine naturel incroyable, dans le quotidien des minorités ethniques. Une immersion forte dans les paysages authentiques de Ha Giang, on ne vous promet pas meilleure expérience à vivre en voyage au Vietnam.
Où se situe Hoang Su Phi ?
Hoang Su Phi se situe dans la partie ouest province de Ha Giang dans le nord du Vietnam, à quelques kilomètres de la frontière avec la Chine. C’est l’un des dix districts qui la compose. Majoritairement montagneuse, c’est une région qui vit principalement de ses cultures : riz, thé, manioc, ou encore cacahuète.
Si les rizières sont ici le sujet qui nous intéresse, Ha Giang réserve quelques surprises aux voyageurs curieux. Le plateau calcaire de Dong Van, le col de Ma Pi Leng, la tour du drapeau de Lung Cu, le village Lo Lo… Un circuit à moto connu sous le nom de « Ha Giang loop » vous fera découvrir cette superbe région par la route.
Randonner à Sapa ou à Ha Giang ?
Quand on parle de randonnée au nord du Vietnam, on pense immédiatement à Sapa. C’est le lieu de prédilection des marcheurs de tout horizon en voyage dans le pays. Aujourd’hui, Sapa a quelque peu changé et vous n’y trouverez peut-être pas ce que vous recherchez.
L’endroit demeure magnifique, mais les installations touristiques qui s’y développent à vitesse grand V peuvent en rebuter certains. Notamment, ce téléphérique qui permet d’atteindre le sommet du Mont Fansipan, ce qui attire évidemment pas mal de monde. Cette destination a quelque peu perdu de son charme sauvage, mais l’avantage, c’est qu’il est facile d’y trouver un logement et de partir en randonnée, sur plusieurs jours ou à la journée.
Hoang Su Phi, au contraire, n’est pas facile d’accès. Au fin fond de la province de Ha Giang, atteindre la région nécessite une longue journée de voyage. Après un premier bus, il faut prendre un second véhicule pour s’enfoncer dans la montagne. Les hébergements ne sont pas nombreux bien qu’il s’en développe de plus en plus. C’est une destination encore confidentielle, « hors des sentiers battus », et le plus simple reste encore de passer par une agence pour organiser son trek. Nous nous sommes tournés vers Parfum d’automne, agence francophone dont nous parlons plus bas dans l’article.
À la rencontre des ethnies du nord Vietnam
Plus qu’un trek, cette aventure garantit une totale immersion dans le quotidien des ethnies locales. Vous le savez peut-être, le Vietnam compte pas moins de 53 minorités ethniques (la 54e étant l’ethnie majoritaire, les Kinh), qui représentent un peu plus d’un tiers de la population totale du pays.
Chaque ethnie est identifiée par un ensemble d’éléments : la culture, les croyances, l’architecture des bâtisses, les vêtements, la langue, la morphologie (l’origine ethnique, donc), etc. Vous l’aurez compris, chaque groupe a ses propres codes. Il arrive même que la langue vietnamienne ne soit pas même pratiquée par les membres. Pour en savoir plus sur le sujet, nous vous recommandons une visite au musée d’ethnographie de Hanoï.
Quelle est la meilleure période pour voir les rizières ?
La promesse, c’est traverser les rizières avant que la récolte du riz ne soit achevée. Il s’agit d’être précis puisque la fenêtre de tir est réduite : en un peu moins d’un mois, ces terrasses de verdure ne laissent que des étages de terre humide une fois la récolte finie. Le mois de septembre est idéal pour profiter du spectacle, c’est donc le meilleur moment pour visiter le Vietnam et faire un trek dans le nord du pays.
Spoiler : pour nous, promesse tenue.
Quel équipement choisir pour un trek dans le nord du Vietnam ?
Pour partir en trek dans le nord du Vietnam, un équipement léger mais efficace est de rigueur. En effet, pendant toute la durée du trek, vous porterez l’intégralité de vos affaires dans un sac-à-dos. Mieux vaut donc bien faire son choix avant le départ !
Retrouvez tous nos conseils pour préparer votre trek dans notre article Notre liste de matériel de randonnée à la journée.
Des chaussures de randonnée : un modèle à tige basse fait parfaitement l’affaire pour ce type de trek, le terrain n’étant pas particulièrement accidenté. La chaussure idéale est bien sûr celle dans laquelle vous vous sentez à l’aise et qui pourra maintenir votre pied dans toutes les situations. Bonus aux modèles water-proof qui vous aideront à traverser les ruisseaux sans même y prêter attention. Enfin, qui dit chaussures, dit chaussettes : rien de pire que des chaussettes trop fines dans les descentes. Pensez-y !
Un pantalon de randonnée, éventuellement modulable en short : lorsqu’il s’agit de crapahuter dans la végétation ou la jungle, mieux vaut porter des vêtements longs sur les jambes. Ceci dit, nous n’avons croisé que peu de bestioles hostiles (pas même des moustiques), alors le choix reste le vôtre.
Un t-shirt de randonnée en mérino : pourquoi en mérino ? Parce que cette matière a le mérite de sécher rapidement. Après quelques heures de marche, vous comprendrez vite le besoin de porter des vêtements qui sèchent vite, surtout si vous transpirez beaucoup.
Un équipement de pluie : imperméable, protection de sac à dos, poncho… La météo en montagne se montre parfois capricieuse, soyez prêt(e) à dégainer en toutes circonstances.
Une casquette, un chapeau, de la crème solaire : vous manquez de vitamine D ? Apprêtez-vous à faire une véritable cure de rayons UV. Au Vietnam, le soleil se lève plus tôt et se couche plus tôt qu’en France. Ce qui signifie que, lorsque vous démarrez votre randonnée à 8 heure du matin, le Soleil est déjà bien haut dans le ciel. Protégez-vous avec le couvre-chef de votre choix pour éviter l’insolation. De même, chaque matin avant de partir et régulièrement dans la journée, pensez à vous tartiner de crème solaire. C’est important (parole de peau de roux).
Des bâtons de randonnée : ce n’est pas un équipement indispensable, mais entre nous, il nous ont bien servi. Les sentiers ne sont pas toujours bien nets, les descentes sont parfois raides et, en fin de journée, pouvoir se reposer sur un appui est tout de même sacrément appréciable. Nous avons trouvé deux paires de bâtons de randonnée pas chères à Décathlon Hanoï (le seul du Vietnam, à notre passage) qui ont fait le job avec brio.
Une poche d’hydratation (camelbak) : achetées au même Décathlon, ces poches de 3 litres nous ont été très utiles. Elles permettent de s’hydrater en continu sans devoir s’arrêter, enlever son sac, sortir sa gourde, et tout le toutim. Un gain considérable d’énergie et de temps.
Du petit matériel pratique : des pansements en cas de bobo, de la crème apaisante, un chargeur de téléphone (il y a de l’électricité partout), une liseuse ou un livre, une lampe-torche (très utile pour sortir faire pipi la nuit).
Quel type de randonneur ?
Nul besoin d’avoir un physique d’athlète olympique pour ce trek, mais un minimum d’entraînement est souhaitable. Si vous avez l’habitude de randonner, si vous êtes en bonne condition physique et correctement équipé, cette randonnée est faite pour vous.
L’itinéraire en lui-même ne comporte aucune difficulté. C’est sur la longueur qu’il faut être résistant : une bonne endurance et une connaissance de ses limites est donc souhaitée. Compte tenu des températures assez élevées en journée (même en septembre), mieux vaut maintenir un rythme de marche adapté et faire des pauses régulières.
Il s’agit également d’être à l’aise avec l’idée de séjourner quelques nuits chez l’habitant. On parle là d’hébergements rustiques, mais tout à fait corrects. On trouve dans chaque homestay un espace nuit privé, souvent matérialisé par des tentures ou une moustiquaire, ainsi qu’un bloc sanitaire en extérieur avec douche et WC. Non, ce n’est pas le grand luxe, mais c’est amplement suffisant et, somme toute, plutôt confortable.
5 jours de trek au Vietnam
Une boucle de 55 km à pied à Ha Giang, de vallée en vallée, de rizières, en plantations de théiers, en jungle. Un circuit parmi les plus beaux paysages du Vietnam, voilà le programme.
Jour 1
Au départ de Hanoi, nous sommes pris en charge par un mini-bus au confort inégalé. La première étape de notre voyage vers Hoang Su Phi dure 6 heures et nous emmène à Tan Quang, où nous sommes pris en charge par un chauffeur en voiture. Pendant une petite heure, nous nous enfonçons plus loin encore dans les montagnes. La route se fait de plus en plus cahoteuse et nous finissons par atteindre notre point de chute.
Accueillis par Hau et sa fille de 3 ans, nous passons notre première soirée au cœur d’un décor à couper le souffle. Les lumières sont magnifiques, les rizières sont encore bien vertes. On aperçoit des travailleurs encore au boulot, ou qui rentrent chez eux. Ou plutôt, chez elles. Ce qu’on constate bien vite, c’est que ce sont majoritairement les femmes qui travaillent. Constat que nous ferons tout au long de ce trek.
Hau, qui sera notre guide pendant tout le séjour, est issu de l’ethnie des Dao rouge. Il a appris quelques bribes d’anglais, mais connait étonnamment plus de mots français. Le sourire aux lèvres et les yeux rieurs, il nous présente fièrement sa maison, sa femme et ses deux filles, sa vie, en somme. Certes, les mots manquent souvent, mais la langue n’est jamais une barrière quand on partage un bon repas.
Jour 2
Le Soleil est déjà haut quand nous partons, il faut dire qu’il se lève vers 5 heures 30. Très vite, nous comprenons qu’il va falloir s’habituer à avoir chaud. Très chaud. Cela n’enlève rien à l’enthousiasme qui réchauffe nos guibolles. Il faut dire qu’elles n’ont pas randonné depuis quelques mois.
Équipés comme jamais, nous observons avec admiration Hau qui, lui, marche en sandales en plastique et ne semble pas souffrir un tantinet de la chaleur. L’enfant du pays connait chaque caillou du sentier, il progresse avec le flegme de celui qui va chercher du sucre chez le voisin d’à côté. Sauf que celui-ci habite à 15 km.
Nous rencontrons un couple de Néerlandais, accompagné d’un guide anglophone et d’un guide local. Très sympathiques, nous les croiserons régulièrement pendant le trek.
La journée se poursuit et nous nous enfonçons toujours plus loin. Le long des sentiers, des plantations de maniocs, cacahuètes, théiers et maïs défilent. Le sentier ne s’embarrasse pas de détourner les habitations : régulièrement, nous traversons des jardins ou passons devant le perron de maisonnettes de bois. Des poules et leurs poussins, des buffles, quelques cochons, beaucoup de chiens et quelques enfants curieux, voilà l’essentiel de ce que nous croisons.
La journée s’achève dans une lumière splendide. Fourbus mais heureux, nous sommes accueillis dans notre homestay pour la nuit, chez les Dao noirs. Surprise, tout le monde dort dans une maison sur pilotis. Passées les premières minutes à se demander si le plancher en bambou, qui n’a pas l’air bien solide, ne va pas se dérober sous nos pieds, nous prenons le temps d’admirer la structure. Un espace privé, délimité par des tentures et des moustiquaires, nous est réservé. Bien que simple, la literie est très confortable.
Le repas du soir est servi dans une ambiance conviviale. Tout le monde s’installe en tailleur et chacun se sert. Ça rit, ça parle fort, ça boit. C’est l’anniversaire du guide anglophone, une occasion de trinquer. Profitant de l’occasion, nous discutons longuement avec lui. De sujets sérieux, tels que la politique, à des thématiques plus légères, la soirée file en un clin d’œil. La petite-fille de notre hôte, espiègle, nous observe de très près. Ce qu’elle préfère, c’est nos boucles d’oreille. Nous partageons quelques verres d’alcool de riz (ce n’est que le début, nous y reviendrons) que notre hôte nous presse de déguster avec elle. Dans sa bouteille marine une décoction non identifiée, mais pas question de refuser. Elle rit très fort, de ses dents noircies par le bétel, et nous aussi. C’est pour vivre ce genre de moment que nous sommes là.
Jour 3
Après avoir ingurgité une grande dose de thé et de délicieux pancakes à la banane, la deuxième journée nous entraîne en contre-bas. Nous passons par un village, un vrai, où l’on trouve une école et des supérettes. De grands travaux de voirie promettent un accès plus facile aux véhicules à quatre roues. Ce qu’il faut savoir, c’est que pour se déplacer de vallée en vallée, les locaux n’hésitent pas à parcourir les mêmes sentiers que nous en moto-cross. Sacs de riz et marchandises diverses transitent chaque jour sur ces routes de l’extrême.
Cette deuxième journée est la plus difficile, car la plus longue. Un ciel menaçant ajoute une couche de chaleur suffocante, sans finalement que la pluie ne tombe. Plus les kilomètres passent, plus le décor change autour de nous. De théiers centenaires, nous passons à bananiers géants et jungle dense. L’air est plus humide, de nombreux ruisseaux traversent notre chemin. Les buffles qui se rafraîchissent dans les étangs nous regardent passer avec curiosité. Ce n’est pas sans une pointe de jalousie que nous poursuivons notre route. La fin de la journée nous récompense par la surprise d’une belle cascade. Elle surgit au détour d’un virage, inattendue. Parait-il qu’en période de pluie, elle est encore plus impressionnante.
Ce soir-là, nous sommes accueillis par le chef de la minorité ethnique Hmong, sa femme et sa mère, âgée. Leur maison est magnifique et chaleureuse. Nous les observons cuisiner pendant des heures afin de nous servir un repas de roi, une preuve de plus (s’il en fallait !) du sens de l’hospitalité des gens de là-bas. Viande, poisson, légumes et riz sont préparés en abondance, et c’est un pur régal. Coup de cœur pour le maïs jeune, cuit à la vapeur. Goûteux et croquant, absolument divin.
Jour 4
Ce dernier jour de marche est le plus court. Ce n’est pas plus mal, la fatigue commence à s’installer, malgré de bonnes nuits reposantes.
Le paysage défile toujours, on commencerait presque à se croire dans un environnement familier. Rizières, champs de thé, plantations diverses, femmes au travail, hommes à moto. Les jours passent et se ressemblent pour les travailleurs de la terre. Bien que fascinante à nos yeux, leur existence n’a rien de facile. D’autant plus en période de récolte : même après la tombée de la nuit (vers 17 h 30), le travail continue, à la lampe frontale.
Lors de la pause déjeuner, nous rencontrons une jeune femme qui maîtrise plutôt bien l’anglais. Elle vit à Hanoï et est venue passer quelques jours à Hoang Su Phi, d’où elle est originaire. Nous sautons sur l’occasion d’échanger et les sujets sont variés. La cuisine, voyager en France, la vie quotidienne en hiver, les plantes médicinales…
Arrivés dans l’après-midi à note point de chute pour la nuit, nous en profitons pour poser nos sac à dos et déambuler dans le village. Les écoliers rentrent chez eux en scooter, sur lesquels ils sont généralement deux ou trois. Des rizières remontent des groupes de travailleurs, bottes d’épis de riz sur le dos. Nous observons la danse des ballots qui dévalent la montagne, suspendus à une tyrolienne. Astucieux.
Les dernières lueurs du jour s’éteignent et le dîner s’annonce agité. Famille et amis de nos hôte sont réunis autour d’un grand repas et, alcool de riz aidant, les rires fusent. Grâce à Google Translate (formidable outil), nous leur posons des questions et vice versa. L’alcool de riz est distillé à la maison, conservé dans des bouteilles en plastique type Fanta et servi d’une drôle de manière : la bouchon est à peine dévissé pour contrôler le flux. Contrairement à nous, les Vietnamiens ont l’habitude de trinquer à chaque gorgée, une épreuve quand il s’agit d’alcool de riz, bu cul sec dans des shots. Autant vous dire que la nuit a été longue et douloureuse, presque autant que la journée qui a suivi.
Jour 5
Puisque tout bonne chose a une fin, il nous faut retourner à notre point de départ pour attraper une voiture et faire le chemin du retard. Ce maudit alcool de riz n’aide en rien les deux heures de marche qu’il nous reste à accomplir pour atteindre le point de rendez-vous.
En faisant le chemin inverse, on réalise d’autant plus l’isolement dans lequel vivent les gens que nous avons rencontrés lors de cette aventure. Au-delà de la route, derrière les montagnes, ils vivent simplement, appuyés sur leur histoire et leurs traditions. En réalité, à l’ère de la 4G, le terme d’isolement n’est pas forcément le mieux choisi. De la même façon que les citadins sont scotchés à leur smartphone, les membres des ethnies aussi passent pas mal de temps sur les réseaux sociaux et YouTube. Un constat qui ne peut que nous faire sourire.
De retour à Hanoï, c’est l’occasion de se souvenir de cette semaine au calme, où pas un klaxon n’a résonné dans les vallées. Une belle aventure que nous n’oublierons pas de sitôt.
pourquoi passer par une agence pour un trek à Ha Giang ?
Ce trek a été organisé par Parfum d'Automne, agence de voyage francophone basée à Hanoï. À l’écoute et disponible, l’équipe de Parfum d’automne sait proposer à ses clients le circuit qui correspond à leurs envies, que ce soit aux alentours de la capitale, en croisière sur l'île de Cat Ba, ou en trek dans le nord du Vietnam. Nous avons réalisé une partie du circuit « À la rencontre des ethnies de la province de Ha Giang ».
Alors, pourquoi passer par une agence ? Voilà quelques raisons qui devraient vous convaincre :
Facilité de mise en place : le circuit est pris en charge de A à Z. Repas, hébergements, guide, véhicules depuis et vers Hanoï. Il n’y a qu’à se laisser porter et à apprécier la randonnée ! Un vrai confort qu’on ne peut nier.
L’expertise : s’adresser à des experts dans le domaine (et en français, s’il vous plaît), c’est tout de même mieux que se battre dans un anglais incompréhensible avec une agence locale, surtout si vous avez des envies bien précises.
Si vous souhaitez faire le même trek que nous à Hoang Su Phi, c’est plus que souhaitable : dans le cas de Hoang Su Phi, il est extrêmement difficile, voire impossible, d’organiser son propre trek. Premièrement, il n’y a ni balisage, ni indication sur les sentiers. Si le territoire s’y prête bien, la randonnée n’est de loin pas l’activité principale : aucune installation n’est donc prévue pour les marcheurs. Deuxièmement, et c’est peut-être la raison la plus importante, le circuit que nous avons emprunté traverse en réalité bon nombre de propriétés privées. Les plantations, les rizières et même la jungle appartiennent à des locaux. C’est pourquoi être accompagné d’un guide local est absolument indispensable. Tout au long du trajet, nous avons vu notre guide s’adresser aux gens que nous croisions, expliquant systématiquement les raisons de notre présence. Le guide fait donc office de passe-droit. Vous aurez beau balbutier trois mots de vietnamien, comme nous l’avons dit, certaines personnes parlent leur propre dialecte. Le guide est un gage de sécurité, de passage et, tout de même, fournit des informations intéressantes sur la région.
Où dormir à Hoang Su Phi ?
Vous souhaitez passer quelques jours à Hoang Su Phi ou prolonger l’aventure après votre trek ? Voici quelques liens qui pourront vous aider à trouver le logement que vous recherchez. Tous situés au cœur de Hoang Su Phi, ces établissements promettent au moins une chose : un réveil dans un décor somptueux et un panorama à couper le souffle.
Conclusion
C’était notre premier trek au Vietnam et, sans rien vous cacher, on a hâte de faire le prochain. La boucle a tenu toutes ses promesses et nous en a mis plein la vue. Quand on a l’habitude de randonner dans les montagnes d’Europe, c’est un tout autre terrain de jeu que voilà. Les couleurs, les lumières et les gens, comment ne pas tomber sous le charme du nord Vietnam ?
Voilà une expérience inoubliable que nous vous recommandons chaudement de vivre à votre tour. N’hésitez pas à laisser un commentaire sous cet article s’il vous a plu et en parler autour de vous !
Reportage réalisé en partenariat avec Parfum d’automne.
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