Tuto photo #1 : Nos conseils pour débuter en photo
Vous aimez la photographie, mais avez du mal à progresser ? Vous vous sentez perdus dans les termes techniques et souhaitez simplement améliorer vos compétences ? Nous avons créé pour vous cette série de tutoriels faciles à appliquer afin de vous donner le coup de pouce qu’il vous manque. Toute question est la bienvenue en commentaire.
Tuto photo #2 : Photographier la Voie Lactée (et les étoiles)
Tuto photo #3 : Photos en noir et blanc, à éviter ?
Peut-être venez-vous d’acquérir un appareil photo, peut-être pratiquez-vous depuis quelques années déjà. Qui que vous soyez, nous vous souhaitons la bienvenue dans la grande famille des photographes amateurs et professionnels. Bienvenue, parce que vous avez décidé d’améliorer votre art et c’est tout à votre honneur. Nous allons faire de notre mieux pour vous y aider.
Avant de lire cet article, rappelez-vous que tous les plus grands photographes ont été à votre place. Vous avez cependant la chance d’avoir accès à quantité d’informations grâce à Internet. Rien ne vous empêche donc de vous élever à leur niveau, à condition de nombreuses heures de travail. Chaque chose en son temps et si tout apprentissage impose des frustrations, sachez que c’est avec la pratique qu’on progresse. Il n’y a plus qu’à !
Le boîtier ne fait pas la bonne photo…
Il y a une phrase qu’il faut retenir quand on commence à apprendre la photographier : ce n’est pas le matériel qui fait la photo.
Cette phrase, il faudra vous la répéter à chaque fois que vous penserez que tel ou tel photographe est doué parce qu’il a du bon matériel, ou que vous avez raté cette photo à cause de votre propre matériel. Dans 99% du temps, penser cela est erreur.
Certes, un boîtier professionnel offre plus de possibilités à l’utilisateur, mais en tant que débutant, il risque au contraire de vous mettre des bâtons dans les roues. Optez pour un appareil photo qui convient non seulement à votre niveau, mais surtout à votre utilisation. Le jour où vous vous sentirez limité, ce sera le moment de penser à changer de boîtier et de passer à l’étape supérieure.
Quel appareil photo choisir pour débuter ?
Petit point’n’shoot, hybride ou DSLR, à vous de choisir votre partenaire de jeu. Vous avez un tout petit budget ? Optez pour un point’n’shoot. Vous souhaitez pouvoir changer d’optique sans vous encombrer ? Un hybride (aussi appelé mirrorless) est fait pour vous. Vous vous sentez à l’aise sur un boîtier mécanique ? Choisissez un DSLR.
Gardez un œil sur les ressources de ventes d’occasion (mais attention aux offres trop belles pour être vraies). Pour débuter, nul besoin de choisir du neuf !
… l’objectif, si (mais pas que)
On ne le répétera jamais assez. Lors de l’achat de votre matériel photo, c’est le choix de vos objectifs qui compte le plus. Bien au-delà du choix du boîtier.
Dans la mesure du possible, préférez un objectif qui permet une ouverture large (l’ouverture est désignée par le nombre qui suit f/) : un objectif qui ouvre à f/2.8, par exemple, est un bon outil. Ce type d’objectif est non seulement plus lumineux, mais offre plus de possibilités en termes de profondeur de champ. Un atout qui, nous en reparlerons par la suite, est loin d’être négligeable. Bien qu’ils soient plus coûteux, ces objectifs f/1.4, f/1.8, f/2.2, etc., vous feront progresser plus rapidement. Un achat que vous ne regretterez pas.
Quel objectif acheter pour débuter en photographie ?
Quel est l’objectif parfait ? La réponse est simple : il n’existe pas. Cependant, pour un premier achat, nous vous recommandez de vous tourner vers un objectif polyvalent, comme un 18-55 mm ou un 17-40 mm. Ce type d’optique vous permettra de toucher à pas mal de type de photos pour vous faire la main et explorer plusieurs domaines.
Pour votre premier achat, nous vous recommandons chaudement de ne pas vous tourner vers un kit boîtier + objectif, même si les tarifs paraissent attractifs. Les objectifs fournis sont d’une qualité bien pauvre. Préférez un boîtier nu auquel vous ajouterez un objectif acheté à part. Cela vous coûtera peut-être un peu plus cher, mais vous partirez sur de bien meilleures bases.
Quant à la marque de votre optique, le choix est vôtre. Les objectifs natifs (de marque identique au boîtier) sont certes de meilleure qualité, mais coûtent aussi plus chers. Des marques comme Sigma ou Tamron proposent des optiques moins coûteuses et tout aussi efficaces, idéales pour débuter.
Oubliez le mode Auto
Boîtier en main, objectif monté, vous voilà prêt à déclencher. Confronté aux différents modes que propose votre appareil photo, la tentation de laisser la machine décider à votre place est grande, surtout si vous n’avez jamais tenu de boîtier photo auparavant. Oubliez cela ! Il existe un mode très facile à utiliser qui vous permettra d’apprendre tout en étant guidé.
Il s’agit du mode Ouverture : mode A chez Nikon, AV chez Canon. L’avantage de ce mode est qu’il vous permet de garder la main sur l’ouverture sans toucher à la vitesse. L’idée étant de ne pas vous lancer dans le grand bain des réglages et vous noyer tout de suite, au risque de repasser en mode auto.
Pourquoi se concentrer sur l’ouverture ? C’est le sujet du conseil suivant.
Isolez votre sujet
C’est une première étape vers des photos satisfaisantes. La grande différence entre une photo prise sur le vif “pour le souvenir” et une photo réfléchie prise par un photographe avec de l’expérience, c’est la profondeur de champ. Vous savez, cet effet de flou entre les différents plans d’une photo. Et bien, c’est en réglant l’ouverture que vous parviendrez à l’atteindre.
Pour bien comprendre le fonctionnement de l’ouverture, il faut garder ceci en tête : plus le chiffre est petit, plus l’ouverture est grande (f/2.8 ou moins). Plus le chiffre est élevé, plus l’ouverture est petite (f/22).
Faites l’expérience en utilisant vos yeux, qui fonctionnent de la même manière qu’un objectif. Placez votre doigt à une quinzaine de centimètre de votre visage et fixez-le : l’arrière-plan est très flou et vous ne voyez que votre doigt. Maintenant, éloignez votre doigt petit à petit. L’arrière-plan autour se fait de plus en plus net à mesure qu’il recule : c’est ce qu’il se passe lorsque vous fermez votre ouverture.
Le résultat final, c’est donc réussir à isoler son sujet. C’est en jouant sur l’ouverture et donc la profondeur que l’on obtient des photos créatives et réussies. À vous de faire autant d’expériences qu’il vous plaira pour bien comprendre les nombreuses possibilités offertes par l’ouverture de votre objectif.
Nous reviendrons sur les différentes valeurs à adopter selon le sujet à photographier dans un prochain tuto.
Maîtrisez le focus !
Le photographe a le pouvoir de guider l’œil du spectateur. Par différentes techniques, il décide quel est l’élément central de sa photo. Parmi elles, le focus.
Le focus, présenté sous la forme d’un ou d’une multitude de petits carrés, sélectionne la zone nette de la photo. Selon le sujet, à vous de choisir le bon style de focus (seul ou multiple). Réglez votre boîtier afin d’avoir la main sur le point de focus et de pouvoir le déplacer à votre guise. À partir de là, il ne vous reste plus qu’à composer et à vous entraîner à placer le focus à la perfection.
Autofocus ou manuel ? Dans la plupart des cas, contentez-vous d’utiliser l’autofocus. Il est souvent très efficace, même si certains objectifs font mieux le job que d’autres. Si d’aventure vous n’en êtes pas satisfait, n’hésitez pas à switcher en mode manuel sur votre objectif pour régler de vous-même le focus. Attention cependant, obtenir un focus parfait en manuel est loin d’être évident, votre œil n’étant pas aussi précis que vous le pensez.
Sous-exposer sauve vos photos
Parmi les réglages de base faciles à prendre en main, on compte l’exposition. Elle permet comme son nom l’indique de toucher à l’exposition d’une photo, c’est-à-dire de la rendre plus claire ou plus sombre. Jusque là, rien de bien sorcier.
Sachez que, en cas de doute ou de conditions lumineuses inégales, mieux vaut sous-exposer ses photos (qu’elles soient plus sombres) plutôt que les sur-exposer (plus claires). Certes, sur l’écran de votre boîtier, la photo vous paraîtra trop sombre. La magie opère après, en post-production. Une fois vos logiciels de retouche ouverts (Lightroom, Photoshop ou autre), vous serez en mesure de rattraper l’exposition grâce aux nombreux outils à votre portée, jusqu’à obtenir la photo que vous imaginiez.
La raison est toute simple : les pixels noirs contiennent des informations, exploitables en retouche, contrairement aux pixels blancs qui sont purement irrattrapables. Voilà pourquoi il vaut mieux partir sur une sous-exposition.
Cette technique fonctionne bien dans la limite des possibles de votre boîtier. Sur des appareils bas de gamme, il est parfois difficile de récupérer des photos trop sous-exposées. À vous de trouver le bon équilibre.
Oui à la retouche, non à l’excès
Retoucher ses photos fait pleinement partie de l’expérience photographique, et ce, depuis toujours. N’écoutez donc pas les partisans du #nofilter, qui n’ont sans doute pas saisi l’intérêt d’une retouche.
L’idée étant d’améliorer une photo pour lui donner un style, une personnalité. Dans les premiers temps, nous vous recommandons d’avoir la main très légère sur vos retouches. S’il est important de toucher à tous les curseurs d’un logiciel pour voir ce qu’il se passe, prenez garde au résultat final. Prêtez attention aux couleurs trop funky et à l’excès de contraste, notamment. Ce sont des indicateurs d’inexpérience qui se voient bien vite.
L’une des règles à garder en tête lorsqu’on retouche ses photos, c’est que les curseurs des réglages de base ne doivent jamais être à 100%. Enfin, n’hésitez pas à mettre plusieurs jours avant d’exporter une photo éditée. Laissez passer du temps et revenez-y : vous verrez les choses différemment. Nous reviendrons sur le sujet dans un tutoriel complet, mais vous pouvez d’ores et déjà trouver quelques conseils dans notre article Presets Lightroom : notre guide d’utilisation.
Encaissez les critiques
Comme dans toutes les formes d’art, le chemin est long avant d’arriver au stade où vous maîtrisez votre sujet. Ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais vous devrez emprunter cette route avec le sourire et une bonne dose de volonté.
Pour progresser, exposez vos photos. Montrez-les à vos proches, vos amis, des inconnus, pourquoi pas. Demandez-leur un avis honnête et encaissez tout ce qu’on vous dit. Attachez plus d’importance aux critiques d’étrangers qu’à celles de votre famille, souvent peu objectives. Il y a forcément quelqu’un dans votre entourage qui connaît quelqu’un (etc.) qui saura vous conseiller. En bref, montrer son travail permet de progresser. Toute critique est bonne à entendre.
L’avis des autres, c’est bien, mais votre avis compte aussi. Pour prendre du recul sur votre propre production, rien de tel que leur donner vie. C’est pourquoi nous vous recommandons d’imprimer pour progresser en photo plus rapidement !
Ne cessez jamais d’apprendre
La route est longue, nous l’avons dit. A-t-on mentionné qu’elle était infinie ? Hé oui, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. Si vous pensez, un jour ou l’autre, avoir maîtrisé une compétence, vous vous trompez lourdement. En photographie, c’est pareil.
Cherchez, discutez, explorez et poursuivez votre apprentissage de la photo en suivant les voies qui vous plaisent. Qui sait ce que vous trouverez sur votre chemin ?
Voilà déjà quelques conseils pour bien débuter en photo. Il y a encore beaucoup de choses à dire, mais c’est ce que l’on dit à chaque personne qui nous demande des conseils. Commencez déjà par assimiler cela, le reste viendra. Restez curieux, persévérez et par-dessus tout, pratiquez !
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