Blog Voyage Freelensers

View Original

Visiter le Cantal : itinéraire et activités en pays auvergnat

Visiter le Cantal : itinéraire et activités en pays auvergnat

Comment résumer le Cantal en quelques mots ? Vaste, vert, vivifiant, entre tous les adjectifs en « v ». Façonné par des milliers d’années de déchaînement volcanique, le département affiche un relief ininterrompu, parsemé de cours d’eau, puys et petites villes croquignolettes. C’est beau, on y mange bien, et, cerise sur le gâteau, on y trouve une tranquillité qu’on ne peut qu’apprécier. Séduisant, non ? Attendez de lire la suite.

Que faire dans le Cantal ?

Parmi les nombreuses activités à faire dans le Cantal, il y a l’embarras du choix. De la randonnée classique, mais sur un volcan s’il vous plaît, au vol en parapente, vous ne pourrez pas dire qu’on s’ennuie en Auvergne. Alors, que faire dans le Cantal ?

  • remonter le temps

  • pêcher des carnassiers (ou, au moins, essayer)

  • manger en altitude

  • randonner

  • dormir en pleine montagne

  • prendre le train

  • manger des fleurs et des mauvaises herbes

  • s’immerger dans le street art

  • faire du canoë

  • sauter en parapente

Les spots détaillés ci-dessous font partie de l’itinéraire décrit dans notre article Que faire en Auvergne. Vous y trouverez des informations et des conseils pratiques pour organiser votre voyage dans le Massif Central. Rendez-vous sur l’article Visiter le Puy-de-Dôme pour en savoir plus sur le département voisin.

Partie de pêche au Lac de Lastioulles

C’est au nord du Cantal, quasiment à la frontière avec le Puy-de-Dôme, que se trouve le lac de Lastioulles. Ce lac artificiel de 125 hectares, entre le Sancy et le Puy Mary, est une oasis posée au milieu de forêts denses. Ce qui nous intéresse surtout, c’est le chalet de bois au bord du lac : le centre de pêche de Lastioulles.

À notre arrivée, c’est Jérôme Gaillard, le gérant, qui nous accueille. Jérôme, ce n’est pas n’importe qui : c’est l’ancien coach de l’équipe de France de pêche à la mouche. Carrément ! Au programme, initiation à la pêche. Sébastien, Breton jusqu’à la moelle, a déjà pratiqué la pêche en mer. Pour Lola, à part la pêche à la ligne à la kermesse de l’école, le palmarès est peu glorieux. Pas de problème ! Débutants ou confirmés, Jérôme encadre les groupes avec pédagogie et sympathie. Le sourire ne le quitte pas, même au moment de sortir le bateau sous la pluie et d’embarquer dans une purée de nuages bas.

On ne va pas se mentir, malgré les nombreuses tentatives, la pêche a été infructueuse. Ce n’est pas notre talent qu’il faut mettre en cause, mais les conditions météo, apparemment. Froid et pluvieux, ce n’est pas idéal pour ouvrir l’appétit des poissons. Dommage. Ça aura tout de même été l’occasion de prendre un cours magistral avec l’un des meilleurs pêcheurs à la mouche de France (tout de même !) et d’apprendre plein de choses sur la pêche. Notamment sur la variété stupéfiante d’appâts : couleur, forme, articulation, matière… Les ingénieurs en appât (si ça existe) ont une imagination plus fertile qu’on ne l’aurait imaginé. Bref, une expérience vraiment chouette !

Où dormir pour profiter du lac de Lastioulles ?

Aux Roches d’Artense, bien sûr ! Cet établissement est géré par Jérôme et Véronique, qui ont plaqué leur vie citadine lyonnaise pour une aventure un peu folle : rénover un ancien corps de ferme. Le résultat est tout simplement bluffant. Les chambres sont ultra confortables et joliment décorées, entre bois et tissu chaleureux, sans oublier de petits objets qui rappellent la pêche. L’attention poussée aux détails, c’est ce qui fait toute la différence dans un hébergement. Sans aucun doute, aux Roches d’Artense, on l’a bien compris.

Dans la salle commune, un poêle nous réchauffe après cette journée pluvieuse. Un gros chat se prélasse sur les canapés et Fly, la chienne, se promène en tenant sa gamelle dans la gueule. Au comble de la mignonnerie. Nous partageons un excellent repas avec nos hôtes et un couple de Belges adorable, avec qui nous refaisons le monde jusqu’à tomber d’épuisement. C’est pour vivre ce genre de moment que nous aimons voyager en France.

On vous recommande chaudement d’aller y passer une nuit, ou deux, ou trois. Juste pour le plaisir. Même si vous n’êtes pas particulièrement féru de pêche, il y a plein de belles choses à voir dans les alentours et des balades à faire. La région est franchement magnifique, en plus d’être assez différente du reste du Cantal. Profitez de l’accueil incroyable de Jérôme et Véronique, qui traitent leurs hôtes comme des amis de longue date, comme une grande famille qui se retrouve autour d’un délicieux repas. Ça fait franchement du bien au cœur.

Anecdote rigolote : Véronique parle à ses moutons. Et ils répondent. Si vous ne nous croyez pas, allez vérifier par vous-même.

Informations pratiques

Visiter le site du centre de pêche de Lastioulles

Réserver une nuit aux Roches d'Artense

À bord du Gentiane Express

Rendez-vous à Riom-ès-Montagnes. Au programme, levée de pied. Oui, se laisser porter, c’est aussi bien appréciable en voyage. Embarquement immédiat à bord du Gentiane Express pour une balade de 3 heures jusqu’à Lugarde.

Les voies ferrées ont joué un rôle décisif dans le développement du Cantal et de l’Auvergne en général. À l’ouverture de la ligne Paris-Béziers, c’est une vraie révolution ! Bien qu’elle ait perdu son utilité première aujourd’hui, la ligne de chemin de fer qui passe à Riom-ès-Montagnes est entretenue par l’association des chemins de fer d’Auvergne. Convertie pour un usage touristique, elle emmène les passagers à la découverte de l’Auvergne sur les rails, dans une balade commentée plutôt agréable.

Le clou du spectacle, c’est le viaduc de Barajol, qui franchit la vallée de la Petite Rhue. On parle d’une hauteur de 57 mètres tout de même. Sur le chemin du retour, le train fait un arrêt d’une quinzaine de minutes pour permettre aux passagers de s’approcher au plus près du viaduc (et d’acheter des souvenirs à la boutique construite le long des rails).

Le train progresse tranquillement au travers du Cézallier et, au loin, les Monts du Cantal nous font signe. Si vous savez les reconnaître un par un, vous faites partie d’une élite de connaisseurs. Arrivé à Lugarde, le train fait une halte de 30 minutes. Pour nous, c’est l’occasion de nous balader dans les rames vides.

Informations pratiques

Visiter le site du Gentiane Express
Il est recommandé de réserver son billet en haute saison (réservation en ligne)

Faire du parapente face au Puy Mary

Profiter des paysages du Cantal par la terre, c’est bien, mais par les airs… c’est encore mieux. Pourquoi pas en parapente ?

Voilà une activité totalement inédite dans nos voyages. La peur du vide, bien entendu, cloue au sol. Et pourtant, c’est face au Puy Mary qu’il a fallu affronter cette angoisse. Entre nous, toute appréhension s’est envolée lorsque la toile du parapente s’est gonflée.

Un baptême de parapente dans le Cantal

Rendez-vous au village du Claux, à l’école de parapente du puy Mary. À notre arrivée, les conditions météo sont plus qu’incertaines : un orage est prévu pour l’après-midi. Il s’agit de faire vite. Un gros Defender nous embarque à son bord, ainsi qu’un groupe de parapentistes expérimentés, jusqu’au lieu de vol. Là-haut, les moniteurs tâtent le terrain, lisent les courants et observent les nuages. Les néophytes comme nous n’y voient pas grand chose, mais ils connaissent leur boulot.

Chacun se prépare à sauter. Certains se lancent du premier coup, d’autres luttent avant d’arriver à gonfler la voile. Quand c’est au tour de Lola de se lancer, les conditions sont difficiles, mais praticables. Accompagnée par Nicolas, moniteur expérimenté, elle affronte une peur panique du vide. Aller contre ses peurs, c’est progresser, non ? Sans doute. Après un briefing simple et clair, les premières chatouilles dans le ventre disparaissent au moment de s’élancer.

Le vol dure une quinzaine de minutes. Nicolas discute, explique, tout sourire. Il se veut confiant et rassurant auprès de ceux qui volent pour la première fois. Et c’est réussi : toute forme d’appréhension disparaît dès les premières secondes. On se sent léger, bien porté par la voile, il n’y a qu’à apprécier le moment. Les changements de cap ont tendance à retourner l’estomac et à provoquer un mal de mer (ou mal de l’air ?). Heureusement, le vol est relativement court.

Ce que Lola a le plus apprécié, c’est la bienveillance et la pédagogie de Nicolas. En tant que grande débutante, se sentir en confiance était capital. À l’école de parapente du puy Mary, le moniteur guide son élève à chaque étape, il n’hésite pas à expliquer le fonctionnement du parapente avec des termes faciles, le fonctionnement des courants d’air chauds et froids, la technique de déplacement de la voile, etc. Après un atterrissage tout en douceur dans un champ, Lola n’a qu’une idée en tête : voler de nouveau.

La zone d’atterrissage n’est qu’à quelques minutes à pied de l’école. Une marche appréciable pour reprendre ses esprits après ces sensations fortes.

Informations pratiques

Visiter le site de l'école de parapente du Puy Mary

Une nuit à la montagne : dormir au buron de Bâne

Qu’est-ce qu’un buron ? Lorsque vous irez visiter le Cantal, vous en croiserez forcément. Ces bâtisses de pierre, couvertes de lauzes, accueillaient les buronniers. En été, pendant la période d’estive, les buronniers partaient sur les hauteurs trouver la meilleure herbe pour nourrir leurs vaches. Là-haut, ils fabriquaient du fromage qu’ils faisaient maturer tout l’été à la fraîcheur du buron. Cantal ou salers étaient ensuite prêts à la consommation. Cette activité a disparu depuis, laissant les burons à l’abandon. Heureusement, des initiatives bienvenues redonnent vie à ces imposantes maisons de pierre, telles que le buron de Bâne.

À la conquête du buron de Bâne

Une nuit au buron de Bâne, ça se mérite. Si la bâtisse est accessible par une piste carrossable, pas question de monter en 4x4. La randonnée qui y mène fait partie intégrante de l’expérience. Pas de panique, ceci dit, c’est une randonnée de 2 heures à peine (voire même 1h30), facile et accessible à tous les niveaux de marcheurs. Le départ est à la maison de la Montagne, à Pailherols, où le propriétaire André nous remet l’itinéraire de randonnée, la grosse clef du buron et quelques recommandations. Parait-il que l’apéro et le repas nous attendent, voilà qui est motivant.

Le sentier traverse des champs, pâturages et paysages incroyables. En fin de journée, une lumière toute douce recouvre les environs. Pas un brin de vent, un temps superbe et pour seules compagnes de randonnée, des vaches. Au détour d’un virage, nous croisons un couple de faisans. Peu farouches, ils s’éloignent en trottinant.

À mi-chemin, la randonnée passe sous un joli bois aux allures de Terre du Milieu (ou Westeros, selon vos références). Des dizaines de pieds de gentiane ont envahi les prés. La seule difficulté de la randonnée vient après ce passage boisé, lorsqu’une légère montée nous entraîne sur une arête. Légère et surtout courte, bref, facile. Le buron n’est plus qu’à quelques minutes. Nous l’apercevons au dernier croisement : il trône royalement face aux montagnes, oasis de pierre solitaire.

À peine la clef tournée dans la grosse serrure, nous tombons des nues. Nous avions entendu beaucoup de bonnes choses à propos de ce buron, mais la surprise est totale. Tout de pierre et de bois, il accueille les visiteurs dans une ambiance chaleureuse. La décoration est soignée : fleurs en vase, petites boîtes vintage, coussins moelleux, cheminée crépitante, gazinière d’un autre siècle, sièges en bois confortables et dizaines de bougies. Malgré l’omniprésence du minéral brut, on se sent immédiatement à l’aise dans cet environnement confortable. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car la salle d’eau, dans la bâtisse d’à côté, est tout simplement magique. Prendre une douche (chaude !) en montagne, ça n’a pas de prix.

Les chambres se situent à l’intérieur de ces petites cabanes en bois. Un lit moelleux, une grosse couette et le tour est joué. Nous nous payons même le luxe de nous endormir en regardant l’orage qui se déchaîne plus bas dans la vallée. Nuit magique.

Informations pratiques

Réserver une nuit au buron de Bâne ou aux Maisons de Montagne

Visiter Aurillac

Rendez-vous sur l’article Visiter Aurillac (à venir) pour en savoir plus sur la capitale du Cantal !

Un retour à la terre aux Maisons de Concasty

À une trentaine de minutes d’Aurillac, à Boisset, voilà la châtaigneraie cantalienne. C’est un endroit qui n’est que calme et douceur. Peu de passage sur la route, de jolis champs, de belles maisons et des forêts. Rien de mieux.

Si nous nous rendons par là-bas, c’est pour rencontrer Martine. C’est la propriétaire des maisons de Concasty, ces chambres d’hôtes haut de gamme posées dans un cadre incroyable. La grande bâtisse principale a tout du charme d’une maison de campagne pleine de souvenirs. C’est joliment décoré, chaleureux et accueillant. Le repas est servi sous la verrière, à l’ombre du cyprès, non loin de la piscine. Certes, nous n’en profiterons pas cette fois-ci, mais un bain dans un endroit pareil, ce doit être une sacrée expérience.

Martine cuisine systématiquement la porte ouverte. L’idée étant qu’elle invite ses hôtes à venir papoter avec elle, à échanger de bonnes recettes ou à refaire le monde. Pas de commis, pas de chef, c’est elle qui fait tout et, croyez-nous, sa cuisine est divine. Son supermarché, c’est son jardin. Elle est devenue spécialiste de la cuisine de “mauvaises herbes”, fleurs et plantes potagères. Cueilli l’après-midi, mangé le soir : voilà son credo. Martine fait partie de ces êtres humains fantastiques qui sont difficiles à oublier. Personnalité pétillante, elle sait ce qu’elle veut pour son établissement. Profondément attachée à sa terre, elle a bien compris qu’il était nécessaire de changer notre façon de consommer pour renouer avec cette terre si précieuse.

Consommer autrement, manger mieux

Si Martine met tant de cœur à satisfaire les papilles de ses convives, c’est aussi parce qu’elle a décidé de faire les choses autrement. Dans une volonté simple de ne prendre que ce que la nature nous donne, elle travaille son jardin selon les principes de la permaculture. Elle est aidée dans sa tâche par Mathieu, lui-même formateur en permaculture. Tous deux nous ont expliqué les grandes lignes de cette méthode, qui peut s’appliquer à tous les domaines du quotidien. C’est ce que Martine cherche à transmettre à ses hôtes en les invitant, s’ils le désirent, à mettre les mains dans la terre. Un retour aux choses simples, un moment de calme pour se reconnecter à l’essentiel. Parce qu’il est de plus en plus important de se rappeler que les légumes ne poussent pas dans des étalages de supermarché.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la permaculture, nous vous invitons chaudement à visiter Prise de terre , le blog de Mathieu, et à vous inscrire à ses formations.

Informations pratiques

Réserver votre séjour aux maisons de Concasty en chambre d’hôtes ou dans le gîte.

Explorer Les gorges de la Truyère en canoë

À seulement quelques kilomètres de Saint-Flour (dont nous parlons un peu plus bas), on trouve un site naturel exceptionnel. Creusé pendant des milliers d’années, le lit des gorges a façonné le paysage environnant, serpentant dans une nature omniprésente. Les gorges de la Truyère se visitent à pied, en vélo, en voiture ou sur l’eau. À vous de choisir votre moyen préféré !

Le viaduc de Garabit, géant de fer

Difficile de passer à côté. 564 m de long, 122 m de haut, d’un rouge écarlate. Il fait partie des choses à voir aux gorges de la Truyère.

Le viaduc de Garabit, œuvre de ce bon vieux Gustave Eiffel et de Léon Boyer, se dévoile dans toute sa largeur depuis l’aire d’autoroute du même nom. Certes, ce n’est pas le spot le plus glamour, mais le panorama vaut bien qu’on y fasse une petite pause.

Pour s’en approcher, empruntez la D909. Elle passe sous le viaduc et vient lui chatouiller les pieds. Poursuivez ensuite sur le pont qui franchit le lac du barrage de Grandval et partez sur la petite route qui longe la falaise de l’autre côté. C’est un peu vertigineux, mais voilà un angle de vue encore différent.

Faire du canoë dans les gorges de la Truyère

Cette eau si bleue appelle inévitablement aux sports nautiques. Rendez-vous au centre nautique de Mallet : vous y trouverez un accueil chaleureux et un large choix. Vous êtes plutôt stand-up paddle, canoë ou voile ?

Pour nous, ce sera canoë. Dans des conditions idéales, nous nous élançons tranquillement pour un parcours d’une heure autour de l’île du Château et l’île de Chante-Dur. Si un léger vent vient challenger notre coup de pagaie, c’est somme toute une balade facile. Idéale pour profiter de la beauté des lieux et de la quiétude ambiante. Voilà une chose que nous apprécions particulièrement aux gorges de la Truyère : bien loin du tourisme de masse tel que l’on trouve aujourd’hui aux gorges du Verdon, on peut ici profiter de vrais moments de vacances. Un bon plan pour se mettre à la fraîche en toute tranquillité.

Cerise sur le gâteau : une fois vos bras fatigués et votre esprit prêts à reprendre la route, empruntez la D13 et dirigez-vous vers le belvédère de Mallet. Comme son nom l’indique, c’est un panorama imprenable sur les gorges qui vous attend là-haut. Une jolie façon d’achever votre visite des gorges de la Truyère et de poursuivre votre périple en Auvergne.

Informations pratiques

Visiter le site de la base nautique de Mallet

Visiter Saint-Flour, l’un des plus beaux endroits du Cantal

Au détour d’un virage, elle apparaît, là, perchée sur sa butte volcanique. Imposante, toute de pierre vêtue, Saint-Flour capte l’attention des visiteurs au premier regard. Approchons-nous de plus près.

Que voir à Saint-Flour ?

La cité médiévale est découpée en deux parties : la ville haute et la ville basse. Commençons par la ville haute, où l’on trouve le cœur de Saint-Flour, pour descendre ensuite dans ses faubourgs.

Rendez-vous à l’office de tourisme, place d’armes, pour débuter votre visite de la ville. Vous y trouverez informations, itinéraires et prospectus qui vous guideront dans votre flânerie et vous expliqueront tout ce qu’il y a à savoir. La cité médiévale regorge d’anecdotes que nous ne vous dévoilerons pas ici, pour ne pas gâcher la surprise.

Commencez par explorer la place d’armes, le musée de la Haute-Auvergne, le musée d’art de d’histoire Alfred Douët, le palais épiscopal et, bien sûr, la cathédrale Saint-Pierre. Ce bel édifice gothique date du XVe siècle. Entrez pour le découvrir de l’intérieur, où vous trouverez un étonnant Christ noir. La cathédrale est ouverte tous les jours de 9h à 18h, de 8h30 à 19h en été. Des visites guidées sont organisées en juillet et août.

Poursuivez votre visite de Saint-Flour en passant derrière l’office de tourisme, où des balcons offrent une vue imprenable sur les environs. Au-delà du pont vieux, de l’église Sainte-Christine et des zones d’activités commerciales, collines et vallons se découpent à perte de vue. On comprend aisément la situation stratégique de la cité médiévale qui, d’ailleurs, a su traverser les siècles sans tomber une seule fois aux mains de l’ennemi.

Vient ensuite le plus rigolo : perdez-vous ! À vrai dire, difficile de se perdre à Saint-Flour. La ville est bien quadrillée et les points de repère nombreux. Faites un tour du côté de la main de Saint-Flour, le long des remparts, longez les façades médiévales, glissez un œil dans la cour des hôtels particuliers, observez les corniches des maisons. Admirez la Halle aux Bleds (prononcez « blés »), cet ancien couvent sauvé de la destruction et transformé il y a peu en salle de concert. Nous avons eu l’honneur d’y entrer et quelle fût notre surprise en découvrant un édifice hybride, qui mêle structure médiévale et éléments purement modernes.

Sur la route vers la ville basse, anciennement les faubourgs de Saint-Flour, on remarque de beaux orgues de basaltiques le long de la paroi. Voilà un témoin de l’histoire volcanique riche du Cantal qui, on a peut-être tendance à l’oublier, a façonné les paysages de la région.

Depuis la ville basse, l’un des plus beaux points de vue sur Saint-Flour se situe sur un pont au-dessus de l’Ander. Pour l’atteindre, depuis le parking de la place de la Liberté, il vous suffit de rattraper les berges du fleuve pour trouver le pont. Ça vaut le coup, non ?

Informations pratiques

Trouver un parking à Saint-Flour : stationner dans Saint-Flour n’est pas chose facile. Le parking le plus accessible se trouve avenue Geogres Pompidou. Si vous avez un petit véhicule, vous pouvez vous enfoncer dans la cité médiévale, c’est absolument déconseillé si vous voyagez en van aménagé, camping-car ou caravane. Un parking place d’armes payant est également à disposition, mais est bien vite plein. Il est également possible de stationner dans le ville-basse et de monter à pied, comptez à peu près 20 minutes pour atteindre le cœur de ville, mais la balade vaut le coup.

Visiter le site de l'office de tourisme de Saint-Flour

Où dormir à Saint-Flour ?

En pleine cité médiévale, la maison Adélaïde vous accueille pour un séjour mémorable. Derrière une jolie façade se cache un ancien hôtel particulier de style 1900, qui transporte immédiatement les hôtes hors du temps. La décoration y est soignée, chaque détail compte et l’effet est garanti. Quatre chambres accueillent les hôtes.

Au dernier étage, une chambre très lumineuse donne sur les toits de la ville. Le spectacle est magique à toute heure de la journée. Fabienne, la gérante, accueille ses hôtes avec grand soin. Ne passez pas à côté du petit-déjeuner, c’est un pur délice.

Réservez votre séjour à la maison Adélaïde

Déjeuner au sommet d’un volcan au buron de la Combe de la Saure

Pour boucler ce tour du Cantal en beauté, offrez-vous un déjeuner au sommet. Comment faire ? C’est facile et c’est au buron de la Combe de la Saure que ça se passe.

Situé dans la vallée de Brezons, non loin du Plomb du Cantal, le buron de la Combe de la Saure a été restauré pour devenir le lieu d’accueil que nous connaissons aujourd’hui. À 1 500 mètres d’altitude, le moins que l’on puisse dire c’est que la vue est imprenable.

Ouvert pendant l’été, le buron propose des repas à base de produits locaux, simples mais diablement efficaces : charcuterie, pounti, fromage, truffade, bons vins. Pour avoir la chance de déguster un bon déjeuner dans ce cadre idyllique, pensez bien à appeler Denis, le propriétaire, pour réserver une table.

Le buron est accessible par une piste carrossable que même les camping-cars peuvent emprunter. À faible allure, prenez le temps d’admirer l’étrange paysage qui se déroule autour de vous. Des airs d’Irlande en Auvergne, non ?

Un grand parking accueille les visiteurs là-haut.

Prenez rendez-vous sur le site du Buron de la Combe de la Saure

Randonner dans la vallée de Brezons

À quelques minutes seulement du buron, vous trouverez de nombreux sentiers de randonnée. Dans cette vallée que l’on appelle aussi la vallée aux mille cascades, il serait dommage de se priver du spectacle d’une belle chute d’eau (il ne vous en restera plus que 999 à découvrir). Cap sur la cascade du saut de la truite.

Pour atteindre la chute d’eau, garez-vous le long de la route de Sanissage. Là, suivez les panneaux qui indiquent le sentier. Environ 10 minutes plus tard, la voilà qui apparaît. La Livernade coule à flot des 30 mètres de hauteur de la cascade du saut de la truite, inlassablement. Pour le confort des visiteurs, des plateformes de bois ont été aménagées en bas et au-dessus de la chute d’eau. Elle est impressionnante !

La randonnée se poursuit au-delà de la plateforme supérieure. Elle parcourt un joli sous-bois de hêtres et longe des près où poussent les gentianes et les orchidées sauvages. De l’autre côté, on peut apercevoir le buron de Livernade et son toit de chaume, lui aussi restauré. C’est devenu un lieu d’accueil et de méditation privilégié. Plusieurs itinéraires sont à la disposition des randonneurs au départ de la cascade du saut de la truite :

  • la boucle de la Biche dure environ 1h30. Elle passe par la cascade de Livernade, la cascade de l'Arbre de Biche et la cascade du Traou de Longue.

  • la boucle de Grandval dure environ 3h30 et passe par les cascades citées dessus auxquelles on ajoute la cascade de Grandval.


Conclusion

Surprenant. Voilà le mot de la fin. On ne s’attendait pas à trouver autant de choses à faire, autant de belles histoires à entendre, autant de personnalités à rencontrer. Dans cet article, on ne vous dit pas tout. Ce serait trop long, premièrement, et on ne voudrait pas vous gâcher la surprise. Chacun vit son séjour dans le Cantal différemment, racontez-nous la vôtre si le cœur vous en dit.

Si le département mérite qu’on en parle et qu’on encourage nos lecteurs à le visiter, c’est aussi parce que le Cantal reste un lieu préservé du tourisme de masse. Une volonté affichée par les acteurs du tourisme locaux, qui défendent des valeurs de partage et de proximité. Vous vous reconnaissez dans ces mots ? Vous serez toujours accueilli à bras ouverts.

Reportage réalisé en partenariat avec Cantal Destination et le conseil départemental du Puy-de-Dôme pour Auvergne Destination Volcans




Vous avez aimé notre article sur le Cantal ?

Partagez-le !  C'est une façon simple de nous soutenir et (qui sait ?) d'entraîner vos amis vers une nouvelle aventure.


See this gallery in the original post

Envie d'en voir plus sur le Cantal ? Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux !

See this social icon list in the original post

1 abonnement = 1 coup de pouce !


See this form in the original post